Souvenirs, souvenirs

Hello la famille

Si comme Jean, vous retrouvez des pépites dans vos affaires, n’hésitez pas à me les transmettre. C’est un vrai bonheur de retrouver des moments de vie heureux parfois oubliés, méconnus…Là en l’occurrence Raymond, Anna, René, Marie and C° en Tunisie en 1972 et à Damgan

Mention spéciale à Anna, très Jacky Kennedy, à Thierry pour son côté cow boy , à Patrice et Laurence pour leur  air angélique (qui pouvait prévoir ?!)

J’attends d’autres pépites….bisouxxx

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Traversiades 2022 / le retour des jetseteur(se)s

Juillet 2022 Le Bas Landavran,  nouvelle destination à la mode, a accueilli le clan Travers and C° sous le soleil et au bord de la piscine. Avec cette année la présence de Sunpheus* tout jeune reporter dont voici quelques plus beaux portraits.

Et aussi quelques clichés des meilleurs moments :

*pseudo de Ferdinand

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René raconte la ferme, la famille

René avait transmis il y a un certain temps déjà des notes où il évoquait à bâtons rompus des souvenirs d’enfance…Je pensais les illustrer avec de vieilles photos mais il faudrait fouiller dans les archives de la ferme. J’avais bien pensé à demander de l’aide à Bernard …après reflexion je vous les livre comme ça!

Ceux et celles qui auraient des photos peuvent me les envoyer par mail à fabienne.roginski@free.fr

Souvenirs de René Travers : période 1939 – 1944.

Le tocsin : 03-09-1939

Sous le hangar en appentis, près de la batteuse Guillotin, 3 personnes écoutaient le tocsin : 2 femmes et 1 homme. Ce peut être ma mère, Amélie Goupil et René Chanrobert. Les femmes pleuraient.

Mr et Mme Dussart, Yvonne

Les gens d’Ascq, près de Roubaix dans le Nord, avaient été évacués. Ils s’étaient arrêtés au Bas-Landavran ; peut-être à cause d’Yvonne qui était malade. Ils étaient logés dans la petite maison près du porche.

En haut de l’aire (de battage), il y avait une loge où, autrefois, dormaient les domestiques. Mr Dussart l’aménagea pour y conserver des pommes à couteau.

On m’a dit que j’avais passé du temps près d’Yvonne, la mère de Marie-Berthe Deroissart. Yvonne et Marie-Berthe nous avaient rendu visite à Vauxbuin dans l’Aisne ; j’avais senti que j’étais resté cher à Yvonne.

Un vacarme d’enfer.

Des avions allemands étaient passés en rase-motte au dessus des bâtiments pour nous impressionner ou montrer l’orgueil des vainqueurs.

Elise Sulot

Elise, née Sourdin, originaire de Livré sur Changeon, cousine à la mode de Bretagne, se réfugie au Bas-Landavran. Elle fut rejointe par son mari, Marcel Sulot, un marrant qui faisait le ventriloque près de la commode dans la cuisine. Il était arrivé en moto. laquelle resta 4 ans dans le grenier à avoine.

Septembre : en route pour l’école

Mes sœurs, Anna et Thérèse, furent mes premières institutrices, au premier étage de la tour ronde, au dessus de ce que nous appelions le château, c’est-à-dire les toilettes.

Le premier jour à l’école privée des garçons, madame Dandin, l’institutrice, remit une ardoise et un crayon aux nouveaux. Il fallait faire des bâtons. Moi qui connaissais mes lettres, je me contentais d’une petite dizaine de traits verticaux. Cela me valut, à la première récréation, de faire le tour de la cour avec l’ardoise sur la tête, ce qui ne m’empêcha pas de faire partie des élèves préférés. Il n’y avait pas de chouchous.

Mme Dandin s’aperçut vite que je voyais mal, il me fallut aller à Rennes chez Taillandier pour avoir des lunettes.

L’hiver

Au plus fort de la froidure, nous nous retrouvions une dizaine regroupés près du poêle à bois. Le froid nous permettait de faire de belles glissades dans la côte de la Haye d’Izé. Le soir, mon père devait remettre des maillettes à nos chaussures : cela le rendait parfois de mauvaise humeur ! Nous portions des choques, chaussures à semelles de bois ; les moins fortunés avaient des sabots de bois. Les sabotiers étaient nombreux dans la forêt de Fougères où le hêtre abondait.

L’hiver, nous apprenions les leçons en se penchant vers le feu de la cheminée. Souvent, la lampe tempête à la main, nous devions accompagner maman dans l’étable et les porcheries. Depuis 1953, la fée électricité a bien amélioré les conditions de travail.

Ecole ambulante

A partir de 1942, les soldats allemands ont occupé l’école des garçons, les officiers étaient logés au château des De Kernier. Ma division (classe) est d’abord allée pendant 1 an dans la chapelle, en face du cimetière, puis, une autre année, dans la salle des fêtes. Là, Mme Dandin vérifia nos connaissances : au vu des résultats, la reprise en main fut sévère, sans être dure.

Soldats allemands

Ces soldats allemands occupaient donc nos classes ; nous pouvions les voir jouer au foot, torse nu, avec un ballon en caoutchouc, alors que nous n’avions plus de cour de récré.

Des colis leur arrivaient par le train, en gare de Gérard. Ils s’y rendaient en charrette. Ils avaient repéré le tombereau sur pneus du Bas-landavran, construit par Lodiel de Mondevert. De vrais pneumatiques, c’était plus confortable ! Ils s’arrêtaient au Bas-Landavran, dételaient de leur charrette et attelaient sur le tombereau à pneus. Joseph Monnerie, grand valet, avait repéré le manège. S’il se trouvait là, il s’empressait d’atteler Boulot, un cheval hongre aveugle, et de s’enfuir avec le tombereau. Où ? Ce n’était pas le problème. Les allemands ne pouvaient pas protester, ils n’avaient pas d’ordre de réquisition.

Fête à la Chaîne pour les prisonniers.

En 1942, en fin d’été, une fête fut organisée chez Jean Régnault dans la prairie traversée par le ruisseau le Corbane. Il y avait différents jeux (palets, tir à la corde,….). Je n’en ai pas un souvenir précis. Par contre, je me souviens de la course à pied. Le circuit comprenait une montée assez raide dans le champ des Bruneau, un passage dans la cour des Régnault et une descente vers le Corbane. La course des grands comprenait 2 tours ; elle fut gagnée par un Fromont du Feu en Montreuil sous Pérouse ; Louis Monnerie se classa 2° et papa Travers, qui était meilleur sur son vélo, 4°. Dans la course des enfants, j’ai fini assez loin : la montée du champ Bruneau était vraiment trop dure.

L’argent recueilli était consacré à la confection de colis pour les prisonniers français.

1943

Les nouvelles concernant la guerre arrivaient souvent avec du retard .Au Bas-Landavran , pas de poste de radio. Chez l’oncle, Magloire Travers, il y avait un poste à galène, avec des écouteurs.

Le recteur de Montreuil sous Pérouse, qui faisait de faux papiers d’identité, fut arrêté, envoyé en camp de concentration où il mourut.

Mr Pitois, marchand de bestiaux à St Christophe des Bois cacha des enfants juifs. Nous ne l’apprîmes qu’après la guerre.

Cette année 43, le Bas-Landavran vit passer beaucoup de monde.

Elise Sulot partait vers Conflans Sainte-Honorine avec de lourdes valises (du porc). Son mari, Marcel, plombier-zingueur, devait pratiquer le troc : nourriture contre marchandises. Le troc était général. Les moins débrouillards étaient les perdants. Un jour, une femme jeune et élégante, descendue à la gare de Gérard, s’arrêta au Bas-Landavran. Ne sachant pas y faire, elle n’avait rien trouvé. Maman, émue, partagea la motte de beurre qui était sur la table.

Madame Perrier accompagnait parfois Mme Sulot.

La famille Robe, de Fougères, cousins à la mode de Bretagne, avait compté 18 enfants. Il y avait : – Adolphe, qui m’avait fait cadeau d’un petit vélo dont les grands n’avaient pas tardé, bêtement, à voiler les roues.

  • Sa sœur, mariée à un coiffeur parisien, Camier.personnage un peu pédant. Un jour, maman qui lui avait donné un bleu de travail lui dit : vous voilà un vrai paysan. Notre coiffeur de rétorquer : Un peu plus distingué quand même !
  • Amédée, le 18°, estropié. Amédée était coupeur de cuir au chassepeau dans une usine de chaussures. Au Bas Landavran, il aidait à de petites tâches et nous chantait gaillardement :

Refrain : Mais elle est revenusse

Le lendemain matin

Elle fut la bienvenusse

Le lendemain matin

Les Anglais viennent chez nous vivre

Par milliers, ils passent le canal.

Et d’ailleurs au cours de la Livre,

L’Angleterre, elle s’en moque pas mal.

  • Un étudiant de Vitré, menacé de S.T.O. (Service Travail Obligatoire), service mis en place pour remplacer des prisonniers libérés pour raison d’âge ou de santé. Il cassait du bois avec un faucillon (ou serpe). Bonjour les ampoules !

Madame Krall

Mariée à un cheminot. Ils habitaient du côté de Joinville-le-Pont. Il lui arrivait de dormir dans la pièce aux domestiques. Elle ronflait et recevait, imperturbable, divers objets volants. Jean a passé des vacances chez eux. Des braves gens.

L’organisation des réquisitions

Le beurre.

La maison Peigné de Taillis, passait avec un petit camion, des grands paniers garnis de draps où l’on mettait le beurre après pesée. Il y en avait de toutes couleurs, reflet d’une alimentation des vaches diversifiée. Le Bas-Landavran avait régulièrement du retard sur les quotas de livraison.

Les chevaux

La réquisition des chevaux se faisait à Vitré. Il fallait donc y emmener les chevaux. Papa en cachait dans un petit champ qui bordait le chemin de la Chaîne. Un jour, les  « experts » chargés de la réquisition choisirent le cheval du père Gadbois de la Picotière en Landavran. Papa avait présenté Voltige, une jument, jolie de robe, mais pas trop courageuse. Voyant le père Gadbois embarrassé, il proposa de remplacer son cheval par Voltige et la belle s’en alla. Où ? Mystère……

Le café

A l’épicerie Pirot de Landavran, le café avait disparu, remplacé par de l’orge grillée. Le sucre se fit rare.

La production de pommes à cidre, importante dans la région, était bisannuelle : une bonne année tous les 2 ans. Quand le cidre manquait, certains le remplaçaient par de l’eau ou de la frênette : fabriquée avec des feuilles de frêne et un peu de sucre.

Pain blanc

Un jour, papa m’emmena au moulin de Rabau en Champeaux. Nous traversâmes la grande prairie, suivîmes le ruisseau Le Corbane.Au bout de la prairie,il y avait une partie de l’ancienne chaussée signe que cette prairie avait été autrefois un étang. Dans cette partie du ruisseau, il y avait des écrevisses sous les pierres. Le sac de blé était bien posé sur le dos de la jument. Le meunier, pour se payer, gardait le son. Son intérêt était donc de rendre la farine la plus blanche possible. Nous mangions donc du pain blanc.

1944

Accélération de l’histoire : le débarquement.

Les américains ont débarqué. Ce n’était pas les alliés, les Anglais, les Canadiens, encore moins les Français : c’était les Américains.

Aussitôt, des centaines d’avions, en rangs serrés, passèrent vers Vitré et au-delà.

Le soir, lorsque le vent portait, on entendait un grondement dans le lointain : c’était le front de Normandie.

De la fenêtre de la chambre à l’étage, j’ai assisté à un combat aérien : 2 avions, l’un allemand, l’autre sans doute anglais ; ils montaient, plongeaient, redressaient cherchant à mettre l’adversaire dans la ligne de mire. C’est l’anglais qui l’emporta, probablement un Spitfire.

L’arrivée des réfugiés

Un dimanche, nous étions allés, en maringote (voiture à cheval), à une fête de communion solennelle chez les Jeuland à Taillis. C’était une occasion pour sortir les beaux équipages : collier, guides….Nous rentrions et venions de prendre le chemin de la ferme, juste après avoir passé le gros cerisier, quand un bruit inhabituel nous a fait stopper la maringote : on récitait le chapelet dans la grange. Anna, restée à la ferme ce jour là et venue à notre rencontre nous donna l’explication.

Des réfugiés normands, venant de la Haye-du-Puits dans la Manche et fatigués par le voyage, avaient aperçu les bâtiments et s’étaient arrêtés. Pour partie, ils s’étaient installés dans la grange, sur de la paille, pour partie chez les Monnerie au Haut-Landavran.

La famille Poulain était au Bas-Landavran, la famille Ernouf au Haut-Landavran. Ils avaient fui devant le front de guerre, libérant vaches, cochons, basse-cour, partant avec chevaux, charrettes et quelques affaires de première nécessité. Dans la famille Poulain, il y avait 2 enfants : Jean-Pierre, 6 ans et son frère Michel 4 ans, blonds tous les 2. Madame Poulain gérait au mieux les besoins de chacun.

Les greniers étaient vides et nettoyés en vue de la prochaine récolte. Ils s’y installèrent sur des matelas. Les hommes participèrent aux travaux, de la ferme.

L’attentat de la Haye d’Izé

Le mot d’ordre donné aux Forces françaises de l’intérieur (F.F.I.) était « Retarder la remontée des Allemands vers la Normandie ». Un matin, nous allions à l’école. Les enfants de Landavran se regroupaient au Bas du Bois, formant un groupe où certains jouaient et d’autres apprenaient leurs leçons. Au carrefour de la Haye d’Izé, nous fument arrêtés par des soldats allemands qui nous firent signe de faire demi-tour. Revenus à la maison, Thérèse et moi racontâmes notre mésaventure. Aussitôt, papa s’en alla cacher tout ce qui pouvait être suspect : fusils, cartouches, poudre noire. Nous apprîmes rapidement la suite des évènements.

Les F.F.I. avaient attaqué l’avant-garde d’une colonne venant de Marpiré et allant vers Fougères et la Normandie. Ils s’étaient emparés d’un véhicule et avaient laissé les morts et blessés sur la route. La colonne qui suivait s’arrêta, prit en otage les familles Chenevière et Guilleux, habitant près du carrefour, et d’autres otages dans le bourg de Val d’Izé : au total, 28 hommes en vue de les exécuter. Le maire, Monsieur Aubert, fut autorisé à se rendre à la Kommandantur à Vitré, présenter la situation. L’ordre d’exécution fut annulé. Le Val d’Izé garde reconnaissance à son maire. Par contre, les F.F.I., dont certains furent identifiés, n’eurent pas bonne presse, localement.

La débâcle

Peu de troupes allemandes se replièrent par cette route Saint-Aubin du Cormier-Vitré. J’ai en mémoire de jeunes soldats assis dans le chemin au bord de la route ; l’un d’eux avait un pansement autour de la tête. Ils ne m’ont rien demandé. Un soir, une petite troupe s’arrêta, elle était en charrette. Ils demandèrent à manger, maman leur fit une omelette. Ils mangèrent et continuèrent leur route de nuit. Plusieurs avaient laissé leur fusil dans la charrette pendant le repas.

Deux gradés allemands s’arrêtèrent un soir pour demander des renseignements. Papa les reçut dans le couloir au pied de l’escalier. Ils étaient sur le point de partir quand, dans la porte, apparut Sultan, le berger allemand qui assurait la garde la nuit. Sultan montrait les crocs. Un allemand mit la main sur son révolver. Papa intervint et écarta Sultan.

J’étais sur la barrière, en bordure de route avec, près de moi, le chien noir, celui qui rassemblait les vaches sans les mordre, un cousin des Borders-Colie ! Un soldat allemand en vélo apparut, le fusil en bandoulière en haut de la côte. Il venait à peine de nous dépasser que le chien noir se mit à courir après, à sauter le long de ses jambes et à revenir triomphant avec un saucisson. L’allemand gueula mais ne s’arrêta pas. Ce chien méritait une décoration.

Les réfugiés avaient de beaux chevaux avec des queues à longs crins. On les avait mis en pâture sur le pâtis, petite parcelle en bordure de route, près du chemin d’accès à la ferme. Un matin, on constata que les chevaux normands avaient été remplacés par d’autres ; à coup sûr des soldats allemands pressés de continuer leur route.

Le 03 Août 44

Maman m’avait chargé d’aller chercher les vaches au pâturage dans la grande prairie. Je m’étais installé, sur la barrière. Le chien noir venait de commencer à rassembler le troupeau, quand la première auto américaine, un command-car, apparut. Il avait une grande antenne. Des chars suivaient : assis sur la barrière, je profitais du spectacle quand j’entendis maman m’intimer de remonter immédiatement avec les vaches.

Tous les enfants Travers et Monnerie furent consignés à la maison. Je ne me souviens pas être sorti, pourtant, je vois encore les GI bondissant et nettoyant les haies entre les 2 fermes avec des balles traçantes. C’était le 03 Août 44, demain est un autre jour.

Ce 4 Août, quelle journée. Des américains partout, dans le rochelet, la vieille prée(prairie), le verger.

Levé tôt, me voilà dans le rochelet, plus précisément dans l’ancien courtil à chanvre. Là les américains ont installé une infirmerie. Un soldat faisait cuire des œufs dans son casque ; plusieurs, disons une demi-douzaine ; et nous qui nous contentions d’un œuf ! Près de l’ambulance, sur un brancard, un soldat tué à Gérard par un allemand caché dans un arbre : un Kamikaze !

Le rochelet était plein de chars, un contre chaque pommier. Papa était très heureux, même si les clôtures furent totalement à refaire.

Dans la matinée, un char tira à 2 reprises vers Vitré pour tester sa défense. Vitré ne fut pas défendue.

Dans l’armée américaine, la discipline régnait : près de chaque pommier, un char et près du char, des trous d’hommes peu profonds mais suffisants pour se mettre à l’abri.

Vers le soir, papa, Louis Monnerie et une petite troupe dont j’étais se rendirent à la barrière de la vieille prée. Papa avait un litre de goutte (alcool de cidre). C’était le moment des battages et l’on manquait cruellement de carburant. A la barrière, un grand noir montait la garde. Papa montra la bouteille en disant « benzine ». La réponse fut immédiate ; le grand noir montra son arme. Pas de « benzine » pour le petit paysan français. Réservé à l’armée américaine. On peut comprendre ; en fait, om manquait de tout.

Le 5, l’armée américaine reprit sa marche. Pendant 2-3 jours, nous vîmes passer du matériel, jour et nuit. C’était l’armée Patton.

La moisson fut faite avec l’aide des réfugiés normands qui montèrent dans l’aire une meule à la normande : une grande perche, tout autour, des gerbes et au sommet, comme un toit en pente : normal pour une région où il pleut souvent.

Vers le 10 Août, 2 réfugiés et Pierre qui avait alors 16 ans se rendirent sur place à la Haye du Puits en vélo. Comme le dira plus tard Jean-Pierre Poulain, tout était dévasté. Il restait les murs : portes, meubles, cheptel, tout avait disparu ou était hors d’usage. Il leur restait les chevaux et ce qu’ils avaient emporté dans la précipitation. Cela n’empêcha pas les réfugiés de prendre la décision de rentrer. Ils étaient là pour la moisson, mais les battages se firent sans eux.

La Bucheronnais et le Feu avaient un manège à chevaux (pilori) ; le Haut et Bas-Landavran firent les battages au moteur avec le peu de benzine dont ils disposaient.

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Et c’est le très grand luxe…

Le Bas Landavran rivalise maintenant avec un hôtel 5 étoiles et on en profite largement:

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Traversiades 2021: Il n’est jamais trop tard!

Profitant d’une escapade en Dordogne entre soeurs, j’essaye de rattraper mon retard sur le compte-rendu des dernières Traversiades…2021 restera sous le signe des retrouvailles après plus d’un an sous confinement et distanciation…pas gai gai mais heureusement la famille Travers a survécu à tout ça et revient en pleine forme!

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Au revoir Anna !

Les êtres que l’on a aimés fort restent toujours en nous. On se souvient d’eux, on leur parle, on imagine leurs réactions face à tel ou tel évènement…voici quelques photos d’Anna retrouvées au fil du blog. Si vous  avez d’autres  clichés ou des souvenirs d’elle n’hésitez pas à me les transmettre par mail, je les inclurai dans ce blog familial. Ce qui nous permettra de lui rendre un hommage. Personnellement j’aime beaucoup la première photo. Elle me rappelle les vacances que nous passions à Damgan avec Anna et tonton  Raymond, tous les 2 ils avaient le look !

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2021 meilleure que 2020 …. Que la force soit avec vous !!!

Vous avez sans doute remarqué que l’année dernière était complètement buguée…il y avait un gros méchant virus qui s’attaquait à tout; la preuve il a complètement effacé tous les contenus de ce blog !!! Ce n’est pas qu’il est beaucoup fréquenté mais quand même nos souvenirs de Traversiades, de bêtises familiales et autres moments passés ensemble on y tenait.
Du coup JF est intervenu et on a pu récupérer les données jusqu’en 2017…C’est déjà ça.

Je tenais à remettre les souvenirs d’enfance  racontés par René  et aussi l’hommage et les photos de Tom  mais pour le reste ce sera 3 années blanches et on repart bon pied bon œil pour 2021 … enfin on peut regarder dans nos dizaines de photos qui dorment dans ordi et peut-être qu’on pourra se rappeler ce qu’on a fait en 2018, 2019 et 2020 🙂

Surtout  n’hésitez pas à me les envoyer , je les mettrai dans ce grand album qui a une meilleure mémoire que nous, pôvres humains. Si des bonnes volontés ont envie de s’y mettre , n’hésitez pas qu’au moins le couvre-feu ait des bons côtés !

 

 

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Un arbre planté à la ferme en souvenir de Tom

L’hiver dernier nous avons planté un arbre en souvenir de Tom.

Nous avons choisi un érable . Comme lui Tom était grand, mince, élégant…

Tout le monde s’y est mis pour lui faire un big trou.

Nous espérons qu’il deviendra un beau flamboyant que nous pourrons admirer au soleil couchant.

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Tom, on se souvient de toi…

Cette galerie contient 15 photos.

Pour parler de Tom j’ai choisi le texte d’Hippolyte son cousin qui était très proche de lui et qui en parle très bien: Tom, Mon cousin, mon meilleur ami, mon frangin, Merci, Merci pour toutes ces années, pour tous ces … Continuer la lecture

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Journal d’un voyage en Aragon/Sobrarbe

En attendant un éventuel texte explicatif et laborieux, vous trouverez ci-après :

La présentation de l’équipe :

    • Marie-jo LA MAMMA. Pansement pour les pieds, bananes pour Patou,…elle pense à tout.

Marche sentier d’Entremon (gorges du Cinca entre lacs Mediano et El Grado) (Sobrarbe-La Fueva)

    • Patou BOUFFTATOU. Elle dévasta les amandiers, muriers et figuiers du pays…(les autres n’ont fait que l’aider).

Lecina (Sobrarbe-Sierra de Guara)

    • Fabi FIFI LA FIGUETTE. Patou usant du droit d’ainesse pour les figues, Fabi s’est spécialisée dans la figuette.

Abizanda (Aragon-Sobrarbe-Bas Cinca)

    • Laurence MOSQUITO la crantée. Aucun vent ne l’a défrisée.

    • Thierry EL CABRITO. Nulle pente ne lui fait peur.

Muro de Roda (Aragon-Sobrarbe-La Fueva)

    • Jean-François PROFESSION REPORTER. Toujours derrière.

    • Léo SPEEDY FILOCHE. Inutile de le chercher, il est parti devant et nous attend.

Marche sentier d’Entremon (gorges du Cinca entre lacs Mediano et El Grado) (Sobrarbe-La Fueva)

 

Le logement fut le presbytère de Coscojuela de Sobrarbe :

L’adaptation au climat très rude ne fut pas chose aisée :

Eripol (Sobrarbe-Sierra de Guara)

Ce qu’on a fait…aucune bête ne l’aurait fait ! D’ailleurs, elle se sont toutes enfuies :

L’état psychologique de notre guide après 3 heures fait pitié à voir (à droite sur la photo qui suit) :

Sierra de Guara – Alquezar (Aragon-Somontano) Amulettes sanglier au dessus des têtes et guide attendant l’ouverture de la pharmacie (mal de tête)

LE MOMENT CHAUD DU VOYAGE : CLIC ICI

LES 1200 PHOTOS DES 7 JOURNEES (clic sur votre choix) :
7 jours à 7 – Journée n° 1    n° 2   n° 3    n° 4    n° 5    n° 6    n° 7

ET ICI LES PHOTOS DE THIERRY « el cabrito »

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